Je ne comprend pas à quoi correspond le bouton “aimer” sur Twitter !
Aujourd’hui, à l’ère de la conversation, si on aime un tweet, le contenu de son lien ou l’image qui illustre le propos, cela signifie que ce contenu est à la hauteur de la conversation que l’on a avec sa communauté. Alors pourquoi se limiter à “aimer sans partager” (Retweet) ou pourquoi ne pas tenter d’enrichir la conversation en interpellant ou en questionnant son auteur (répondre) : Si c’est intéressant pour ma communauté, alors cela mérite d’être partagé comme le soutient si bien Seth Godin. J’ai l’impression que Twitter se trompe sur la signification du mot “Amour !”
Cela m’ inspire deux réflexions
Ce bouton (qui autrefois s’appelait “favoris”) sert à mettre de coté pour “lire plus tard”. Si on ne l’a pas encore lu, comment savoir que on l’aime. Vous me direz que beaucoup de twittos se contentent de 140 caractères pour se faire une opinion. Plus subtil alors ? Ce bouton servirait-il à marquer un intérêt pour une information qui sortirait de son périmètre éditorial ? Cela permettrait de garder une trace sans venir polluer le fil de la conversation de sa communauté. C’est peut-être la réponse ! Il est en effet insupportable de suivre le fil twitter de personnes qui se dispersent et dont la ligne éditoriale est tellement large que leur autorité se dilue dedans !
En serait-on arrivé à une conversation “mature” sur les réseaux sociaux ?
Choisir d’aimer et ne le dire qu’à son auteur serait un petit signe de la main pour dire : “j’aime bien ce que tu viens de publier mais je préfère ne pas le partager avec ma communauté au risque de déconcentrer nos échanges!”
J’ai une haute opinion de twitter : c’est un magnifique outil.
Si pour certain c’est un réseau social temps réel et bruyant, pour moi c’est un passeur de liens, un accélérateur d’informations au sein de mes communautés. Je milite pour trois usages sur twitter : Clarifions nos lignes éditoriale (soyons clair sur nos #Hashtag) pour simplifier la vie de nos communautés. Ayons le courage de retweeter ce qui nous étonne, ce qui informe notre ligne éditoriale et nos conversations utiles.
Rebaptisons le bouton “j’aime” pour qu’il ne soit plus l’expression d’ une misère relationnelle*
J’attends vos propositions ! #WeAreTwitter, nom d’ une pipe ! Jerome Wallut — Auteur de “Patrons, n’ ayez pas peur” chez cent mille milliards, associé chez k-ciopé.
Note “misère relationnelle” : expression piquée à @fabienbenoit à propos du Like de Facebook. (Dans “Facebook” dans la collection “le monde expliqué au vieux” chez 10–18 que je vous recommande).